Revenus fonciers et déficit foncier, les essentiels à comprendre

Les termes qui reviennent souvent dans l’univers de la location et de la défiscalisation immobilière sont les revenus fonciers et le déficit foncier. Ce sont des termes qui ne sont pas communs, surtout pour ceux et celles qui n’y connaissent pas grand-chose dans le secteur de l’immobilier. Si vous avez envie de mieux comprendre ces termes, nous allons vous les détailler à travers cet article.

Les revenus fonciers

D’une manière générale, comme les autres types de revenus en France et ailleurs dans le monde, les revenus fonciers doivent être déclarés aux impôts. Ils sont donc imposables. Dans cette partie, nous allons parler des revenus fonciers plus en détail.

Les revenus fonciers : c’est quoi ?

Par simple définition, les revenus fonciers sont les revenus locatifs ou loyers qu’un bailleur perçoit quand il met en location son logement vide ou non meublé. Il peut s’agir d’un local d’habitation comme un appartement, un studio, une maison… ou encore d’un local professionnel à l’instar d’un entrepôt, d’un bureau… Pour acquérir ce type de bien, la majorité des gens font appel à un courtier prêt immobilier afin de financer leurs projets facilement et rapidement.

Déclaration et imposition des revenus fonciers : comment ça se passe ?

Il est à noter que le propriétaire du bien en location doit faire sa déclaration de revenus fonciers. Avant cela, il est nécessaire de calculer son revenu brut foncier (la somme des recettes nettes de charges perçues) par an. Pour déclarer ses revenus, le contribuable doit remplir un formulaire. Quid de l’imposition de ses revenus fonciers ? Le propriétaire a le choix entre deux régimes d’impositions selon le montant de ses revenus fonciers à déclarer, notamment, le micro-foncier et le réel. Si ce montant est inférieur à 15 000 euros, son statut se retrouvera dans le micro-foncier. Il pourra bénéficier d’un abattement de 30 % sur sa base imposable. Si ses revenus fonciers dépassent les 15 000 euros, il se retrouvera dans l’autre régime c’est-à-dire le réel.

Calcul des revenus fonciers, déterminer les charges déductibles

Comme dit plus haut, avant de déclarer ses revenus fonciers, il est primordial de calculer ses revenus. Comment faire ? Il faut tout d’abord déterminer les charges déductibles. Pour trouver la somme imposable, vous devrez avant tout définir les charges déductibles à partir de votre revenu brut foncier. À noter qu’avec le régime micro-foncier, l’abattement de 30 % vous permettra de prendre en charge ces frais. Pour le reste, ces frais et charges déductibles comprennent des dépenses au titre d’entretien du logement (réparation…), des sommes dépensées par le bailleur pour le compte de la personne qui loue son bien ou encore certains frais de gestion.

Le déficit foncier

Le déficit foncier est également un terme qui revient souvent dans le monde des placements immobiliers. Dans cette deuxième partie, nous allons faire le point sur ce terme et tout ce qu’il faut savoir autour.

Le déficit foncier : Késako ?

On parle de déficit foncier lorsque le propriétaire d’un logement loué perçoit des loyers inférieurs aux les charges de propriété qu’il supporte (charges d’entretien, travaux de réparation, intérêts d’emprunt, taxe foncière, primes d’assurances…). À noter que ce déficit est soumis à certaines conditions.

Calculer son déficit foncier : comment s’y prendre ?

Il est également nécessaire de connaître l’état de son déficit foncier avant toute chose. Vous devrez donc le calculer. Pour ce faire, rien de plus simple ! Vous devez déterminer le total de vos revenus immobiliers bruts ainsi que les autres charges (intérêts d’emprunt…). Ensuite, déduisez ces charges résultant des intérêts d’emprunt du revenu brut total que vous avez trouvé. Puis, si le résultat que vous trouvez est dans le rouge, ce résultat constitue un déficit qui est déductible des revenus fonciers des années suivantes. Enfin, imputez les autres charges sur les revenus nets de charges liées aux intérêts d’emprunt. Si le résultat foncier est toujours négatif, il est déductible du revenu global dans la limite de 10 700 euros.

Focus sur les charges déductibles

Calculer les charges déductibles est nécessaire pour déterminer le revenu net. Ci-après quelques-unes des dépenses déductibles. La taxe foncière fait partie des charges déductibles. Ce sont les intérêts de dettes contractées pour la construction, la réparation, l’acquisition… du bien. Les primes d’assurance, les frais de gardiennage et de concierge ainsi que certains travaux sont également déductibles.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *