Le diagnostic technique : une démarche obligatoire dans le cadre d’une vente immobilière

Le diagnostic technique : une démarche obligatoire dans le cadre d’une vente immobilière

17 janvier 2020 0 Par Nathalie

Avant de vendre son appartement, le propriétaire doit vérifier et effectuer plusieurs formalités. Parmi celles-ci, il est nécessaire de monter un dossier de diagnostic complet. Cela permet de fournir à l’acquéreur un document qui atteste l’état général du bien. Ceci tant au niveau de la pollution, de la consommation énergétique ou du risque d’exposition aux substances toxiques et parasitaires. Seul un expert assuré et certifié est apte à faire cette opération.

Le diagnostic technique : définition et états obligatoires

De l’estimation aux premières visites, il existe plusieurs démarches à réaliser pour convaincre les acheteurs à acquérir un bien immobilier. La mise en vente d’un appartement demande donc une bonne préparation. Non seulement il faut soigner l’annonce immobilière pour générer l’intérêt des investisseurs, mais on pensera également à mettre son logement en valeur. Quelques travaux de rafraichissement, d’entretien des espaces extérieurs ou du home-standing peuvent être nécessaires pour séduire les acquéreurs. Mais toutes les fioritures seront vaines si les candidats n’adhèrent pas à l’état de l’habitation. Il en va effectivement du confort et de la sécurité des occupants.

Voilà pourquoi il est essentiel de présenter un dossier de diagnostic technique, appelé communément DDT. En quelques mots, il s’agit d’un document légal attestant l’état général du bien. Il renferme l’ensemble des résultats de toutes les études réalisées sur la maison. Certains diagnostics sont d’ailleurs obligatoires, peu importe la taille et la date d’édification du logement. Le DPE ou diagnostic de performance énergétique est sûrement le plus connu d’entre tous. Économie oblige, c’est souvent le fichier que les acheteurs consultent en premier. Il permet en effet d’estimer la consommation énergétique annuelle du domicile.

Un état mentionnant l’absence ou la présence de plomb est aussi requis pour les constructions datant d’avant 1947. De même, tous les biens immobiliers bâtis avant juillet 1997 sont soumis au diagnostic amiante. La durée de validité de ce dossier est illimitée si aucune trace de substances toxiques n’est trouvée.

Monter un dossier de diagnostic technique : la mission d’un expert

Amiante, performances énergétiques, termite, gaz, équipements, on ne compte plus les diagnostics à effectuer avant la mise en vente d’un bien. Ceci, dépendant bien sûr de la date de construction, de la zone géographique et de bien d’autres critères. En effet, il n’est pas obligatoire de réaliser toutes ces démarches. Il faut alors se renseigner sur ce point avant de débourser une somme conséquente sur ces formalités. Ces procédures coûtent effectivement cher, et sont à la charge du vendeur.

Par ailleurs, il n’est pas question de confier les opérations à n’importe qui. Seuls des professionnels certifiés et assurés peuvent monter un DDT. Autrement dit, l’intervenant doit disposer d’un certificat délivré par l’État et détenir une assurance responsabilité civile. Les propriétaires ont le droit d’exiger ces justificatifs avant d’engager le diagnostiqueur. À noter que chaque prestataire est libre de fixer son prix.

Les grilles tarifaires varient également selon la superficie du logement et du temps passé sur les lieux. En général, s’il est nécessaire de réaliser plusieurs études, les agences comme 24h Diag appliquent un forfait. Celui-ci revient généralement moins cher que les prestations à la carte. Dans tous les cas, il ne faut pas hésiter à demander un devis à l’expert en diagnostic immobilier.